Hope and Help for Your Nerves [Résumé]

Hope and Help for Your Nerves est en livre en anglais écrit par Claire Weekes, une médecin australienne, en 1962.

Bonjour à toi,

Je suis ravie de te retrouver pour le vingtième résumé de mon défi fou : lire et résumer 52 contenus sur l’anxiété.

Aujourd’hui je te propose un résumé du livre Hope and Help for Your Nerves de Claire Weekes. Le titre signifie « Espoir et aide pour vos nerfs ». Ce livre fait 221 pages et n’a pas été traduit en français.

En lisant ce résumé, gardez bien à l’esprit que ce livre a été écrit dans les années soixante et que les termes utilisés étaient différents à l’époque, ainsi que la société.

Le Pouvoir qui est en vous

Ce livre est écrit pour les personnes qui souffrent de leurs nerfs et explique comment cette maladie apparaît, se développe et se guérit. Car il est tout à fait possible de guérir, si on suit tous les conseils proposés dans ce livre, et qu’on fait preuve de persévérance et de courage. On ne parle pas de patience, car quand on souffre des nerfs comme cela, on est très peu patient.

Vous vous demandez sûrement pourquoi cela vous arrive, pourquoi vous vous sentez ainsi, et pourquoi vous ne pouvez pas vous sentir comme les autres. Vous souffrez peut-être depuis des années, et avez déjà pensé ou essayé d’en finir. Mais il est possible de guérir, même si vous êtes très mal ou si vous souffrez depuis des décennies. En fait, votre corps souhaite guérir.

Ce n’est pas une maladie physique (problème physiologique), mais une maladie des pensées et des actions face à la peur et à la panique. Les pensées déclenchent les sensations et la maladie. Mais les pensées peuvent être modifiées, et notamment les pensées relatives à l’anxiété.

Les personnes souffrant d’anxiété ne sont pas des faibles, ou des malades chroniques sans espoir. Ce sont des plutôt des personnes perdues, car on ne leur a pas donné les informations et l’aide appropriée.

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La force est en vous, il n’y a plus qu’à suivre le chemin.

Comment notre système nerveux fonctionne

Le système nerveux est constitué de deux parties :

  • Nerfs volontaires : contrôlent les mouvements de la tête, du tronc…et nous pouvons les contrôler
  • Nerfs involontaires (automatiques) : ce sont les messagers des glandes endocrines, ces glandes qui régulent nos fonctions internes, et notamment notre réaction face au stress. Nous ne pouvons pas contrôler directement ces nerfs involontaires, et ils dépendent de nos émotions. Par exemple, quand on a peur, nos pupilles se dilatent, on transpire, et notre cœur bat plus vite. Les nerfs involontaires sont séparés à nouveau en 2 parties : le système nerveux sympathique et le parasympathique. Le système sympathique est là pour assurer notre survie et nous prépare à nous battre ou à nous enfuir.

Voici comment fonctionne la peur : notre cerveau déclenche le système sympathique, qui simule des endroits et organes de notre corps grâce à une hormone appelée adrénaline, déclenchant tout un tas de sensations physiques et mentales. Nous n’avons normalement pas conscience de ses sensations, car le système parasympathique contrebalance le sympathique. Nous en devenons conscience lorsque notre système nerveux est à bout et que le sympathique prend le dessus.

Qu’est-ce que la dépression nerveuse ?

Il y a plusieurs niveaux de souffrance nerveuse, selon l’intensité des symptômes. Une personne qui continue à travailler ne souffre pas de dépression nerveuse, qui est une intensification de ses symptômes. Une personne souffrant de dépression nerveuse ne peut plus travailler normalement. La fatigue émotionnelle et mentale est si intense que le corps ne fonctionne plus normalement.

Cela commence après un état continu de peur, pendant lequel le système nerveux sympathique est sursollicité, entrainant de nombreuses sensations. Ces sensations « normales » nous effraient, ce qui nous plonge dans un cercle vicieux peur/adrénaline/peur. La peur augmente, augmentant la production d’adrénaline, augmentant les sensations, augmentant la peur…etc.

Il y a deux types de dépression nerveuse :

  • L’état anxieux : on est inquiets à cause de ses sensations physiques
  • L’anxiété qui débute après une période de problèmes, de tristesse, de culpabilité ou de honte, on ressent des sensations physiques mais on perd aussi confiance, on devient obsédé, déprimé, on ne se reconnaît plus, on n’arrive plus à prendre de décisions…

La maladie mentale la plus commune et la plus simple : l’état anxieux

Les personnes qui souffrent de cela peuvent avoir les symptômes suivants : fatigue, maux de ventre, tachycardie, extrasystoles, mal au torse, picotements, transpiration, gorge serrée, difficultés à respirer profondément, maux de tête, troubles de la vision, insomnie, dépression, vertiges, faiblesses, nausées, vomissements, diarrhées et envie d’aller aux toilettes.

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Elles croient qu’elles sont seules à vivre cela, qu’elles ont une grave tumeur ou qu’elles sont devenues folles.

L’origine de tous ces symptômes est nerveuse (émotionnelle). On a peur du futur et de ce qui pourrait arriver. On a peur de la peur et des sensations physique qu’elle créé.

Voici comment cette maladie se développe :

  • On devient sensibilisés : nos nerfs réagissent de façon exagérée au stress et un rien nous fait réagir au quart de tour. On peut devenir sensible progressivement, après un régime, une anémie, une maladie ou une période difficile, ou d’un coup, après une opération, un accident… Cet état de sensibilisation est ensuite entretenu par la perplexité et la peur. S’il n’y avait pas la peur, le corps et le cerveau se soigneraient naturellement.
  • Des sensations liées à cet état se produisent alors, qui sont alarmantes mais absolument sans danger, comme des palpitations. On prend peur, ce qui aggrave les sensations. La crise finit éventuellement par passer, ce qu’elle fait toujours. Mais on reste tendus, ayant peur que cela recommence et vérifiant sans cesse que tout va bien.
  • Le niveau de peur peut être très intense lorsque l’on est sensibilisé. On ne sait pas ce qui nous arrive et pourquoi, et on a peur de la suite, du pire à venir. C’est cette peur qui entretient le problème. On est pris dans le cercle vicieux.
  • On peut être tentés de ne plus rien faire, de rester dans son lit par peur d’en faire trop et de s’épuiser. Le problème c’est qu’on va alors ressasser et vérifier constamment comment on se sent, entrainant ainsi encore plus de tensions et d’inquiétudes, renforçant le problème et le cercle vicieux. On devient encore plus sensible à ses symptômes. Ou alors on va chercher à ne plus y penser, à oublier.
  • On perd alors l’appétit, on n’ose plus voir personne par peur de faire une crise devant d’autres, on a peur d’être seul. Les sensations sont de plus en plus présentes.
  • On se demande quand cela va finir, on est impatients, ajoutant encore plus de tension, aggravant le problème.
  • Le médecin peut alors nous prescrire des médicaments, qui peuvent être utiles pour aller mieux. Le problème c’est qu’on a souvent peur de devenir accros et qu’on rechigne à les prendre.

On peut en plus de l’anxiété généralisée ressentir de temps à autre des crises d’angoisse. On vit alors dans l’angoisse d’en avoir d’autres, ce qui ne fait qu’empirer le problème. C’est justement dans les moments où on ne souhaite pas avoir qu’elles risquent d’apparaître, puisqu’on est alors anxieux.

Une personne « normale » pourrait se demander pourquoi une personne souffrant d’anxiété ne se bouge pas tout simplement pour s’activer et oublier ce qui s’est passé. Mais ce qu’elle ne réalise pas c’est qu’elle n’a jamais ressenti ou même imaginé une peur pareille. On est épuisés et paralysés.

Quand on souffre comme cela, on est loin d’être faible ou lâche, mais au contraire extrêmement courageux. On ne cesse de se battre, pour survivre jour après jour, comme on peut.

Mais ce qu’on ne sait pas, c’est qu’en se battant, on aggrave le problème. En se battant, on créé plus de tensions, entrainant plus d’adrénaline et donc plus de sensations. Encore ce cercle vicieux.

Remède pour l’état anxieux

Le traitement des symptômes est toujours le même. Il peut paraître simple, il est en fait à l’opposé de ce que l’on fait habituellement.

Notre tendance naturelle face à l’anxiété consiste à :

  • S’enfuir dès qu’on a peur, tout faire pour ne pas y penser
  • Se battre, repousser l’anxiété
  • S’arrêter et devenir trop conscient de ses sensations, s’en inquiéter (par exemple en vérifiant son pouls)
  • Être impatient et vouloir guérir tout de suite

La méthode de Claire Weekes consiste à faire tout l’inverse :

  • Faire face à la peur, au lieu de s’enfuir
  • Accepter l’anxiété, au lieu de se battre contre elle
  • Flotter avec ces sensations, au lieu de s’en inquiéter
  • Attendre que cela passe naturellement

Remède pour les symptômes permanents

Accepter ses sensations

Asseyons-nous d’abord confortablement, et laissons nos bras et jambes tomber comme s’ils étaient en plomb. Puis examinons toutes nos sensations une à une en les décrivant à voix haute, sans nous tendre ou nous contracter. Si vous vous sentez bête, tant mieux, riez un bon coup.

Il va vous falloir un peu de temps avant de guérir, comme pour une jambe cassée, alors acceptez de vivre avec quelque temps, sans cherchez à contrôler la sensation. Au fur et à mesure, vous deviendrez de moins en moins conscient de vos sensations et vous serez guéri.

La véritable acceptation est le seul moyen de guérir. On ne cherche pas à repousser l’anxiété et les symptômes, on n’attend pas impatiemment qu’ils s’en aillent, on n’évite pas l’anxiété, mais au contraire on continue sa vie et ses activités, que les sensations soient là ou non. On n’est pas perturbés par les sensations, car on sait qu’elles sont normales.

Une fois qu’on accepte véritablement, l’anxiété ne disparaît pas du jour au lendemain car il faut du temps aux nerfs pour guérir. Il faut être patient et laisser le temps faire son travail.

Après s’être assis et détendu et avoir examiné ses sensations, on peut essayer délibérément de les empirer. Vous verrez que c’est impossible à faire. Les sensations empirent lorsqu’on en a peur, pas lorsqu’on les accepte.

Flotter avec ses sensations

Après avoir accepté ses sensations, on peut s’entrainer à « flotter », comme si on était porté par l’eau. Alors qu’on affronte ses peurs, au lieu de se forcer et de se battre contre l’anxiété, on peut imaginer qu’on nage dans l’eau tranquillement, ou qu’on avance sur un nuage. Ces pensées permettent de se détendre au lieu d’être tendus. On lâche-prise, on n’essaye de plus de se contrôler. On n’essaye pas de paraître normal, de stopper les sensations ou même de se détendre. Il ne faut pas chercher à tout prix la relaxation, sinon on est tendus, dans l’attente. Il faut au contraire flotter et attendre, sans rien chercher.

Flottons à travers la peur et ne nous battons pas 

Claire Weekes

On peut faire pareil pour les pensées intrusives, imaginer qu’elles flottent en passant devant nous, comme des nuages, et qu’elles sortent de notre tête, sans nous atteindre. Ce ne sont que des pensées, elles n’ont pas de pouvoir.

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Remède pour les attaques nerveuses récurrentes

La peur peut se produire sous forme de tension constante, c’est ce qu’on a vu avant, mais également sous forme d’attaques de panique intenses et récurrentes. On est si sensibilisés que l’on réagit instantanément à tout et n’importe quoi, donnant des crises d’angoisse soudaines, et sans raison particulière.

La clé pour guérir c’est la désenbilisation, et apprendre à gérer la panique.

Quand on panique comme cela, il y a deux types de peurs qui se produisent, même si on ne s’en rend pas compte car on est si sensibilisé qu’elles se suivent :

  • La première peur : peur réflexe, automatique, en réponse face à un danger. Quand on est sensibilisés, le moindre truc peut la déclencher (un souvenir, un bruit, une pensée, une sensation physique…), surtout si on est entourés d’autres personnes
  • La seconde peur arrive lorsqu’on réagit à cette première peur, en paniquant, par exemple en pensant « oh non ça va recommencer, je ne peux pas le supporter, je dois sortir et si quelque chose de grave arrive ? ». Plus on a peur, plus l’intensité de la crise augmente

La première peur ne peut pas être contrôlé, mais la deuxième si. C’est la deuxième peur qui entretient le cercle vicieux, la sensibilisation, la réapparition de la première peur et la panique.

Si on ne réagit pas à la première peur, alors l’adrénaline s’évanouit et la peur avec.

Accepter la panique

La clé est de ne pas bouger, rester assis, se détendre, laisser son corps tomber en relâchant les tensions, et laisser la première peur nous traverser sans réagir, simplement observer. Ainsi, la panique ne s’intensifie pas.

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Il est crucial de séparer les deux types de peur et de reconnaître quelles pensées nous font paniquer (oh mon dieu, ça ne va pas, et si, et si, et si… ?), de reconnaître les scénarios catastrophes que l’on imagine dans sa tête.

Les symptômes physiques ne sont pas dangereux, ce sont juste des sensations.

Parfois des sédatifs peuvent être nécessaires pour se reposer, et diminuer les sensations, permettant ainsi d’accepter plus facilement. Il faut voir avec son médecin.

Palpitations

Il ne faut pas paniquer lorsque son cœur commence à battre vite, car le cœur peut battre à 200 pulsations par minute pendant plusieurs heures sans souci. Il faut essayer de se relaxer et laisser son cœur battre sans interférer.

Malaise vagal

Cela se produit lorsque le nerf vague du système parasympathique est trop stimulé. On se sent faibles, paralysé, avec le cœur qui bat trop lentement. Il n’y a pas de danger.

Extrasystoles

C’est le terme technique utilisé lorsqu’on a l’impression que le cœur a raté un battement. En fait c’est notre rythme cardiaque qui est instable, mais ce n’est pas dangereux du tout. Faire du sport permet de les stopper.

Hypoglycémie

On se sent faibles car on manque de sucre dans le sang. Cela peut arriver à tout le monde. Il faut se reposer et éventuellement manger un snack sucré.

Incapacité à respirer profondément

Cela n’est dû qu’à la tension du corps et disparait quand on se détend.

On ne peut pas arrêter de respirer, la respiration se fait naturellement, on n’a pas besoin d’essayer de la contrôler. D’ailleurs on ne la contrôle pas quand on dort et tout va bien.

Respirer trop vite et superficiellement peut entraîner une hyperventilation, qui déclenche vertiges et picotements. Respirer dans un sac fermé permet de résoudre le problème.

Nausée

Même si on a la nausée et pas envie de manger, il faut se forcer car la malnutrition et l’anémie peuvent déclencher les mêmes symptômes que l’anxiété. On doit prendre des forces, en mangeant fréquemment et en prenant des vitamines.

Si vous avez l’impression d’être incapables d’avaler, alors machez simplement, sans chercher à avaler. Le réflexe d’avalement se fera tout seul.

Agoraphobie (peur de sortir de chez soi)

L’agoraphobie ce n’est pas seulement la peur des grands espaces comme on le croit souvent, mais la peur de sortir de chez soi, seul ou accompagné.

L’agoraphobie est l’évolution logique de l’anxiété, car quand on est sensibilisé et qu’on a peur de son anxiété, on va avoir tendance à rester chez soi, là où on se sent en sécurité, et à force d’éviter, il est de plus en plus difficile de sortir.

On a peur de la peur, peur des sensations que l’on ressent quand on est anxieux et peur de comment on pourrait réagir.

Quand on sort, au lieu d’être tendu et stressé à l’idée de paniquer (ce qui en retour déclenche forcément la panique), il faut au contraire se relaxer et relâcher les tensions. Quand les symptômes apparaissent, il faut les laisser se manifester sans chercher à les contrôler ou les supprimer. Il ne se passera rien. Même quand l’anxiété est à son maximum, laissez la vague passer.

En s’entraînant comme cela, il n’y aura plus de peur. L’acceptation est le remède.

Redevenir soi

Après avoir appris cette nouvelle approche, les symptômes ne vont pas disparaître du jour au lendemain mais continueront à revenir pendant quelques temps, car nos nerfs sont toujours sensibilisés. Il faut bien l’avoir en tête, l’accepter et laisser faire le temps. On peut guérir en quelques semaines, maximum en 3 mois, si on se nourrit bien, si on fait du sport, si on se repose et qu’on a confiance.

Au début, des médicaments pourrontt être nécessaires car la peur, l’anxiété et la sensibilisation vont augmenter à mesure que vous affronterez vos peurs.

Il faut s’occuper l’esprit, pas pour repousser l’anxiété, mais pour ne pas trop y penser, tout en l’acceptant. En s’occupant et ne pensant plus à la peur, les nerfs peuvent se désensibiliser et les symptômes finissent par s’arrêter.

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Des rechutes sont possibles, des semaines, des mois ou des années après. Cela peut se produire si on est à nouveau sensibilisé car on est fatigué, stressé ou tendu. Il ne faut surtout pas fuir la situation et la peur, ce qui nous ferait retomber dans le cercle vicieux, mais la laisser passer. Refaire ce qui a marché avant. Les rechutes sont normales et font parties du processus de guérison.

Maladie mentale compliquée par les problèmes, le chagrin, la culpabilité ou la honte

Dans les chapitres précédents, la personne souffrante n’avait pas de réel souci, à part les symptômes physiques qui la gênaient.

Dans les chapitres suivants, Claire Weekes parle de l’anxiété causée par des problèmes qui nous obsèdent peu à peu, de l’anxiété par la tristesse ou de l’anxiété causée par la culpabilité.

Un problème (petit ou grand) peut prendre toute la place dans notre cerveau, on est figés, on n’arrive pas à agir pour le résoudre, on ne sait pas quoi faire. On ne pense plus qu’à ça, on devient tendus, sensibilisés, arrivent alors tous les symptômes anxieux. On se sent coupables d’être comme ça, on a honte. Le stress et la tension sont si élevés que le moindre fait relié à ce problème prend des proportions incroyables. On perd toute confiance en soi, on n’est plus capables de prendre aucune décision, on se laisse porter. Nous devenons facilement irrités et irritable. On n’arrive plus à agir normalement, on se sent seuls, on s’éloigne des autres. On ne comprend pas ce qui se passe et on ne sait pas quoi faire. Nous avons alors peur de devenir fous. La fatigue physique et émotionnelle est si grande que l’on peut devenir déprimé et arrêter de prendre soin de soi.

Puis les obsessions peuvent arriver (tocs). On est si épuisés et tendus que la moindre pensée étrange peut nous faire paniquer.

On peut alors aller voir un psychiatre, qui délivre parfois un traitement par électrochocs (sismothérapie), qui est efficace mais ne permet pas de stopper la peur, qui peut alors revenir. L’auteure souhaite nous apprendre à guérir sans avoir besoin de ces électrochocs.

Comment soigner la maladie mentale compliquée par les problèmes, le chagrin ou la culpabilité

C’est les mêmes étapes que pour l’anxiété simple : Faire face, Accepter, Flotter et Attendre.

Pour guérir il faut s’y engager à 100%, continuer malgré les échecs, ne pas s’apitoyer sur soi-même, ne pas regretter le passé, accepter le présent et planifier le futur.

Problèmes

Si un problème apparemment insoluble vous a entraîné là-dedans, vous n’êtes pas capable pour le moment de prendre une décision pour le résoudre. Vous devez demander à quelqu’un de vous aider, quelqu’un de sage et encourageant. Il n’y a pas de honte à avoir. Puis écrivez la solution trouvée sur un papier, pour pouvoir la relire souvent et l’appliquer. Arrêter de cogiter et se concentrer sur la solution choisie permet au cerveau de se reposer et de guérir.

Cela marche aussi pour les situations que l’on ne souhaite pas changer, mais où on souhaite modifier ses pensées à propos de la situation. On peut en parler à quelqu’un, lui demander de trouver un autre point de vue et y penser tous les jours, jusqu’à ce que l’ancien point de vue s’efface.

Parfois il est nécessaire de quitter, temporairement ou définitivement, la situation qui nous rend malades (un lieu, un travail…).

Avec beaucoup de repos, le cerveau finit par s’éclaircir et on peut à nouveau penser correctement.

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Tristesse

Derrière la tristesse, il y a toujours une peur. Par exemple derrière un deuil, il y a la peur de se retrouver seul.

Généralement, on se sent tristes, puis avec le temps on retrouve le bonheur. Mais certaines personnes vivent dans un milieu si déprimant qu’elles ne pensent qu’à leur mauvais sort et ruminent sans cesse. Leurs réserves émotionnelles s’épuisent, aggravant le désespoir. L’esprit s’épuise, et est incapable de réfléchir. On ne mange plus, on ne dort plus. On n’est plus que l’ombre de nous-même. Dans cet état, la sismothérapie (traitement par électrochocs) peut être utile pour revenir à la réalité et stopper les ruminations.

Pas besoin d’en arriver là si on stoppe toute de suite les ruminations sur le passé et les regrets. Pour cela Claire Weekes conseille de se focaliser sur l’espoir, l’espoir d’un futur meilleur, et de s’occuper pour ne pas ruminer.

Il est parfois nécessaire de s’éloigner de ce qui nous fait souffrir, par exemple se séparer temporairement des anciennes affaires d’une personne décédée si cela nous rend tristes.

Si quelqu’un nous a quittés, il est bon de se rappeler que notre bonheur ne dépend que de nous, et pas des autres. Ce ne sont pas les autres qui font notre bonheur, en tout cas pas entièrement.

Et la vengeance ne sert à rien, il faut plutôt pardonner.

Culpabilité

On se sent parfois coupables d’avoir certaines pensées. On prend peur, et on essaye d’alors de les combattre, de les repousser, et de ne pas y penser. Mais cela ne fonctionne pas, et plus on en a peur plus ces pensées réapparaissent, entretenant le cercle vicieux. Si on a ces pensées, c’est simplement parce qu’on en a peur, pas parce que l’on est une mauvaise personne.

Si on se sent coupables à cause d’une action que l’on a faite, on peut s’excuser. On se sentira encore coupables pendant quelques temps, à cause de notre cerveau sensibilisé. Si on ne peut pas réparer notre erreur, alors décidons de laisser le passé de côté et de continuer à avancer. Ce n’est pas parce qu’on a fait du mal une fois, qu’on le refera. Idem quand on échoue, on peut toujours se relever et recommencer. On peut visualiser chaque matin avant de se lever notre objectif et la personne que l’on souhaite devenir.

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Des explications simples aux expériences bizarres de l’anxiété

La peur constante peut produire des expériences très bizarres, comme l’indécision, la suggestibilité, la perte de confiance, la dépersonnalisation, la déréalisation, l’obsession ou la dépression. Ces expériences se produisent souvent dans cet ordre, l’une entraînant l’autre.

Indécision, suggestibilité, perte de confiance

La première à se produire est l’indécision. Dans un état de sensibilisation, le moindre couac ou stress peut déclencher des réactions extrêmes. Cela empêche de penser calmement et clairement pour prendre la bonne décision.

Comme on a du mal à se forger sa propre opinion, on devient suggestible aux opinions des autres et on y croit dur comme fer. On croit également à toutes ses pensées destructrices (je ne guérirai jamais…).

Ceci entraine une perte de confiance en soi.

Dépersonnalisation

Comme on perd confiance, on peut avoir l’impression que notre personnalité s’est désintégrée, que l’on n’est plus soi-même. On n’a l’impression de ne plus se contrôler, ni ses réactions, ses pensées et ses émotions. On n’a pas vraiment perdu sa personnalité, on est juste sensibilisés et fatigués.

Il faut se relaxer, flotter à travers les sensations, et accepter notre situation tout en sachant que cela finira par s’en aller. On doit décider qu’on fera de son mieux et avoir confiance et ne jamais abandonner.

Il y a toujours des hauts et des bas pendant la guérison, des rechutes. Un jour ça va, et le lendemain non, mais au final on va de mieux en mieux. On n’a pas besoin de comprendre pourquoi on a eu une rechute, il faut juste regarder vers l’avant avec espoir. C’est ainsi qu’on regagnera notre confiance en nous.

Déréalisation

La déréalisation c’est l’impression d’être coupé du monde et des autres, de ne plus être dans le monde réel, de ne plus savoir ce qui est réel. Cela arrive car on est concentrés seulement sur soi-même et notre souffrance, nos ruminations, et on a oubliés ce que cela fait de rire, ou de vivre « normalement ». On peut aussi avoir l’impression de ne plus aimer nos proches, mais c’est tout simplement le résultat d’un épuisement émotionnel. A force d’avoir ressenti des émotions trop intenses trop longtemps, on n’a plus d’énergie pour les émotions normales.

Cette impression de déréalisation reste car on s’en inquiète, au lieu de la laisser passer sans s’y attarder, ce qui engendre le cercle vicieux. Plus on s’en inquiète plus on est dans sa tête et moins dans le réel.

Il ne faut pas forcer le retour à la réalité, mais attendre qu’il se produise. Ne pas essayer de supprimer ou éviter ces sensations, mais les laisser passer tout en se relaxant et en s’occupant, pour penser à autre chose.

Obsession

Une obsession se traduit par des pensées ou gestes répétitifs et compulsifs.

On essaye de supprimer une pensée à tout prix, et plus on essaye de faire cela, plus la pensée s’accroche et revient.

Plus on essaye d’oublier, moins on oubliera. Il faut accepter les pensées et accepter de les penser pendant quelques temps. Ainsi la peur disparaît.

Une obsession se développe alors qu’on est dans un état de sensibilisation et de fatigue, que l’on pense à quelque chose de terrifiant, et qu’on prend peur de cette pensée, qu’on en devient obsédés. Une autre personne pourrait également avoir cette pensée, mais n’en aurait pas peur et ne développerait ainsi pas d’obsession.

Il faut aussi se reposer un maximum, car la fatigue joue un rôle.

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Dépression

Une personne épuisée émotionnellement après des mois d’inquiétudes peut devenir apathique, puis dépressive. La dépression est très dure à vivre car on n’a plus envie de rien, et plus envie de guérir. La sismothérapie et les antidépresseurs peuvent aider, mais il faut voir avec son médecin.

On est dépressif car on épuisés émotionnellement. On n’a plus de réserves, on est vidés. Tant qu’on continue à avoir peur et à être désespérés, on est dans le cercle vicieux et on ne peut pas recharger nos batteries pour guérir.

Remèdes contre la dépression

Il faut accepter son état, accepter ses symptômes et laisser le temps faire son travail. Les médicaments, le soutien et les occupations sont des éléments essentiels pour aller mieux. Il faut organiser son temps à l’avance pour être occupé toute la journée et ne pas ruminer sans rien faire en attendant que le temps passe. L’idée c’est de penser à autre chose.

Si on peut s’occuper à l’extérieur c’est encore mieux, et l’exercice physique aide beaucoup. Les distractions et le fait d’être entouré de monde aident également. Claire Weekes conseille de ne pas vivre seul quand on est en dépression.

La dépression n’est qu’une maladie, comme la grippe, et ne nous représente pas. On peut guérir si on laisse la nature faire son travail.

Rechutes

Si on a réussi à penser à autre chose, puis qu’on se souvient brutalement de notre état, il ne faut pas désespérer mais au contraire garder espoir, car cela veut dire que pendant quelques temps on a pu oublier, et que bientôt on sera guéri.

Si la dépression semble revenir, il ne faut pas en avoir peur, ou essayer de la combattre ou de ne pas y penser, car c’est ainsi qu’on rentre dans le cercle vicieux, en s’épuisant et en devenant tendus, puis sensibilisés, puis apeurés, puis désespérés. Et la dépression s’installe.

Au contraire, il faut plutôt accepter cette dépression, se relaxer, et se souvenir que c’est une émotion temporaire, probablement due à la fatigue émotionnelle. Ainsi nos batteries pourront se recharger à nouveau et la dépression s’en ira.

La sensation matinale redoutée

Les matins sont souvent les pires moments lorsqu’on est anxieux.

Il faut se lever tout de suite, dès qu’on se réveille, puis prendre une douche, un petit-déjeuner et écouter de la musique joyeuse, puis aller marcher si possible.

Si on se réveille trop tôt, par exemple vers 2h ou 4h du matin, Claire Weekes conseille de prendre un sédatif.

Ce qui peut également aider, c’est de changer un peu sa chambre, la décoration, ou l’emplacement du lit par exemple.

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Insomnie

Si on n’arrive pas à dormir, il faut se mettre dans une position confortable, se détendre un maximum et laisser la panique nous traverser sans réagir, comme si on flottait sur notre lit. Ainsi on accepte l’anxiété et on peut s’endormir.

On peut laisser nos pensées nous traverser également sans s’y attarder, et se rappeler que ce ne sont que des pensées et qu’elles ne peuvent pas nous faire de mal.

Si ce sont des problèmes qui nous gardent éveillés, il faut absolument trouver une solution puis s’y tenir.

Pour se relaxer Claire Weekes conseille la technique suivante : en partant des pieds, puis aux jambes, abdomen, torse, cou, tête, bras puis enfin mains, imaginer que notre corps est lourd sur le matelas.

Une autre façon de trouver le sommeil et de calmer ses pensées peut consister à écouter les bruits.

Claire Weekes conseille aux jeunes mamans qui doivent se lever la nuit et qui ont besoin de repos d’arrêter de le faire, et de laisser faire le papa, ou carrément de partir se reposer ailleurs pendant deux mois.

C’est souvent la peur de ne pas réussir à dormir, et la peur du lendemain qui nous tient éveillés. Il faut se relaxer un maximum et se souvenir que le sommeil finira par venir, et que c’est un processus naturel. Il peut être parfois nécessaire de prendre un sédatif sur ordonnance pour se reposer.

Difficulté à retourner à la maison

Il est parfois nécessaire pour les patients de quitter la maison quelque temps pour mieux guérir. Le retour chez soi peut alors être vécu difficilement, notamment pour les mères au foyer qui doivent à nouveau s’occuper de toute la famille et avoir peu de temps pour elles.

Le retour sera forcément difficile et rempli d’émotions contradictoires et il faut s’y attendre. Il ne faut pas avoir peur mais flotter et accepter.

Si des problèmes ont déclenché notre anxiété, il faut établir un plan d’action et l’implémenter pour changer les choses.

Appréhension

Même une fois qu’on se sent mieux, on peut toujours se sentir inquiets de temps en temps, surtout le matin. Claire Weekes appelle cela l’ombre de l’ombre et c’est une habitude émotionnelle acquise après des mois ou des années d’anxiété.

Là encore, il faut s’occuper l’esprit, sortir de chez soi, voir d’autres personnes, s’octroyer des petits plaisirs, tout en acceptant et flottant avec ses inquiétudes. Avec le temps, on se sentira plus joyeux.

Deux bons amis : Occupation et Courage

Occupation

Il est crucial de s’occuper l’esprit, au lieu de rester sans rien faire à ressasser. Si possible, s’occuper en présence d’autres personnes. Il ne faut pas s’occuper dans le but d’éviter de penser à l’anxiété, ce qui ne ferait qu’alimenter la peur, mais accepter et flotter avec son anxiété, tout en s’occupant. Le but n’est pas de s’épuiser, mais d’y aller progressivement pour retrouver de la force physique et de l’envie. Il est important de se reposer, mais pas trop non plus.

Si on a du mal à réfléchir comme avant, il faut se rappeler que c’est parce que notre esprit est fatigué, et accepter l’idée de travailler et réfléchir plus lentement pour l’instant, tout en se relaxant et en respirant calmement.

Avoir un travail peut aider, car on est forcément occupés la journée à penser à autre chose, même si on met plus de temps qu’avant pour réfléchir. Si on ne travaille pas, on peut passer du temps dehors, prendre des cours, ou pratiquer nos hobbies. C’est le moment idéal pour démarrer un nouveau projet, par exemple des travaux, ou du jardinage.

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Courage

On peut être courageux quand on le veut vraiment, à 2000%, de toutes nos tripes. Il faut cultiver ce courage en s’allongeant, fermant les yeux et en pensant à quelque chose que l’on souhaite vraiment de toute notre cœur. Le courage est là, cette sensation, ce désir ardent au creux de notre ventre.

Commencer

Si on n’arrive pas à commencer la méthode de Claire Weekes, cela peut-être pour plusieurs raisons :

  • On ne pense qu’on ne peut pas guérir : on n’a pas de problèmes physiques, c’est juste notre corps qui réagit ainsi suite à nos pensées. Il suffit de changer sa façon de penser, même si cela fait des décennies qu’on souffre
  • On n’a pas confiance en nous : ce n’est pas grave, il suffit de comprendre et d’avoir confiance en la méthode.
  • On comprend mais notre corps ne nous obéit pas : on doit être très sensibilisés, et il faut continuer à accepter l’anxiété. C n’est pas facile mais c’est possible et il faut beaucoup d’entrainement avant d’y arriver.
  • On pense qu’on n’a pas la force pour le faire : c’est nos nerfs qui nous font croire qu’on n’a pas de force mais c’est faux. Pour regagner en force, il faut utiliser nos muscles, sinon ils dépérissent.

Conseil pour la famille

Il faut se souvenir qu’une personne anxieuse peut sembler être dans son monde et ne s’intéresser qu’à elle, mais que cet égoïsme est temporaire. Il faut montrer de la sympathie, de l’empathie et de la compréhension, mais ne pas encourager la personne à s’apitoyer sur son sort. On peut l’aider à résoudre ses problèmes et lui rappeler qu’ils paraissent énormes juste à cause de la maladie.

Il ne faut pas dire à une personne anxieuse de combattre l’anxiété, mais plutôt de l’accepter. Ne pas dire non plus de se ressaisir, puisque ce n’est pas si simple. Il ne faut pas ajouter de tension, mais plutôt être patient.

Peur des rechutes

Quand on a vécu ce type de maladies une fois, on a généralement peur que cela revienne. On évite d’y penser, on a peur, ce qui créé de la tension et peut justement nous faire retomber dans la maladie !

Notre seul ennemi est la peur.

On peut analyser les causes de notre premier trouble anxieux, et la cause sous-jacente sera certainement la peur. On peut ensuite se demander comment on aurait pu résoudre notre problème si on n’avait pas eu peur. Puis se demander ce que l’on ferait si ce problème surgissait à nouveau.

Là encore, il ne faut pas avoir peur de la peur, chercher à l’éviter ou à la fuir, mais la regarder, l’analyser et laisser passer. Ainsi, on ne créé pas de seconde peur, et pas de problème.

Quand on n’a plus peur de la peur, et qu’on la voit seulement pour ce qu’elle est, c’est-à-dire des sensations physiques, il ne peut pas y avoir de rechute.

Quel genre de personnes souffre de maladies mentales ?

Certaines personnes sont plus susceptibles d’avoir une maladie mentale, c’est-à-dire de succomber à la peur de la peur. Les personnes qui deviennent malades sont les personnes qui souffrent de tension, de conflit, de chagrin, qui s’épuisent, qui commencent à avoir des sensations de sensibilisation, et qui en ont peur et ou essayent de les combattre.

Notre système nerveux peut être plus ou moins sensibles, selon notre éducation, notre enfance. Il n’est pas bon d’entretenir l’excitation et l’hystérie chez un enfant, il vaut mieux entretenir le calme.

On doit apprendre aux enfants la modération et l’auto-discipline, et la gestion saine de ses émotions. Il est également bon d’apprendre l’inconfort et la patience, ainsi qu’un peu de souffrance. En effet, avoir été surprotégé pendant son enfance peut entraîner de l’anxiété une fois adulte.

Conclusion Hope and Help for Your Nerves

L’auteure a ajouté en 1989 la conclusion suivante : ce livre est particulièrement important aujourd’hui car il propose une méthode qui permet de guérir sans les médicaments tellement prescrits aujourd’hui, qui entraînent dépendance ou même prise à vie. La prise de ces médicaments peut aider certaines personnes et apporter un soulagement mais ce soulagement n’est que temporaire. Pour un soulagement durable, la guérison n’est pas dans les pilules mais en soi, en faisant des efforts.

Mon avis sur Hope and Help for Your Nerves

Ce livre est incroyable et je pèse mes mots. Le message est si fort et rassurant et motivant. Tout y est expliqué et détaillé. Il faut juste oublier le fait qu’il a été écrit il y a 6 décennies et parle du coup de méthodes un peu radicales (la sismothérapie, ou le fait de partir de chez soi), et utilise des termes un peu désuets (aujourd’hui on va plus parler de troubles anxieux que de maladies mentales et de nerfs). En tant que femme, il faut également passer sur la vision très vieux jeu de l’époque sur les femmes au foyer qui éduquent les enfants et font le ménage. Mais à part ça il n’a pas vieilli et peut vous être d’une grande aide.

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9.0/10

Points positifs

  • L'auteure s'adresse au lecteur de manière simple et motivante
  • Ce livre est très rassurant

Points négatifs

  • Le livre a été écrit en 1962 et cela ressent parfois dans le choix des mots et certaines remarques

3 réflexions sur “Hope and Help for Your Nerves [Résumé]”

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