Anxiété est un épisode de podcast en anglais, enregistré par The Minimalists en 2018.
The Minimalists (Les minimalistes) est un duo formé par Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus. Dans leurs documentaires, leurs podcasts, leurs livres et leurs vidéos, ils parlent de minimalisme, de comment simplifier sa vie pour être plus heureux. Ils ont enregistré un épisode de podcast sur l’anxiété dont je te propose un résumé ci-dessous.
Cet article est le vingt-septième résumé de mon défi fou : lire et résumer 52 contenus sur l’anxiété.
Résumé du podcast Anxiété de The Minimalists
L’anxiété est un signe que quelque chose ne va pas (comme un signal lumineux sur une voiture), mais ça ne sert à rien de ruminer pendant des heures dessus. Il faut choisir si on écoute cet indicateur et qu’on agit ou si on continue quand même sans l’écouter. Et parfois ce signal lumineux est en fait une erreur donc ça ne sert à rien de l’écouter. Sinon on passe notre temps à éviter tout ce qui nous fait peur.
L’anxiété est utile jusqu’à un certain niveau, pour se préparer et être prêt (par exemple pour arriver à l’heure) mais l’anxiété devient problématique quand on rumine sans cesse.
Les dettes, la peur de manquer sont sûrement une des plus grosses causes d’anxiété, avec le fait de parler en public, de voyager, le désordre, devenir parent…
On a deux options pour gérer son anxiété :
- éviter ce qui nous rend anxieux, mais le risque c’est de réduire sa zone de confort au minimum, jusqu’à devenir agoraphobe. Ce n’est pas la bonne option. Il ne faut pas essayer de vivre une vie sans anxiété, puisque c’est impossible.
- il faut plutôt être courageux, affronter ses peurs et essayer de comprendre pourquoi on est anxieux au fond. Qu’est-ce qui nous rend anxieux dans le fait de voyager, d’être parent, de parler en public…? Mais bien garder en tête que parfois l’anxiété se déclenche pour rien, car nos capteurs sont trop sensibles.
Comment réduire ses priorités (to-do liste) pour réduire son anxiété ?
Le pluriel du mot priorité n’existait pas avant le 20ème siècle. Cela veut dire qu’on ne peut pas avoir plusieurs priorités ! Il ne doit y en avoir qu’une. Si on a des dizaines de priorités, alors on en a aucune.
Quand on a trop de choses à faire en ce moment, qu’on se sent submergés, il faut s’arrêter et agir, avant de faire un burn-out.
Il faut prioriser ses priorités :
- Réaliser que toutes nos priorités ne se valent pas. On a tendance à d’abord faire les actions les plus simples qui ne sont pas toujours les plus importantes pour nous. Il faut identifier les actions les plus importantes et les prioriser. Faire les actions les plus simples soulage l’anxiété sur le court terme mais pas sur le long terme, car les actions les plus importantes restent toujours en arrière plan dans un coin de notre tête.
- Apprendre à dire non, même à nos proches. Notre temps et notre énergie ne sont pas infinis, on ne peut pas tout faire. Si on dit oui à toutes les demandes de nos proches, alors on dit non à nos priorités, on ne se priorise pas, on passe après. Si on dit oui à tout, si on ne se respecte pas et si on ne respecte pas nos besoins, notre anxiété augmente et on se retrouve submergés par tout ce qu’on doit faire.
Voici un plan d’action :
- Ecrire tout ce qu’on veut faire sur un papier
- Repérer les actions qui nous angoissent le plus, et les déléguer, ou si ce n’est pas possible, demander du soutien à ses proches
On peut séparer sa to-do list en today list (tâches à faire aujourd’hui) et en someday list (tâches à faire un jour peut être). Puis on peut regarder sa today list et se demander « et si je ne fais pas cette tâche est-ce si grave ? est-ce que le monde va s’arrêter de tourner ? », ainsi on peut la simplifier.
Comment minimiser mon inquiétude et mon indécision pour diminuer mon anxiété ?
Pour diminuer son anxiété, Joshua essaye de faire une sieste quand il se sent très anxieux et inquiet. Il écoute une musique relaxante et s’allonge pendant 20 à 40 minutes. Faire du sport pendant 20 à 30 minutes suffit aussi.
Méditer régulièrement (5 à 10 minutes chaque jour) permet également de réduire l’indécision, d’être moins stressé, de compartimenter sa vie et ses problèmes pour se focaliser sur le moment présent et lâcher-prise si besoin. La méditation permet également d’apprendre à accepter, à diminuer ses attentes, à être plus reconnaissant pour ce que l’on a.
Si on ne peut pas méditer ou s’allonger, on peut prendre 6 respirations profondes en retenant son souffle quelques secondes après l’inspiration.
Joshua aime également se lever toutes les 22 minutes quand il travaille pour faire un peu d’exercices de musculation (squats, pull-up, push-up pendant 2 minutes).
Les décisions qui nous rendent anxieux sont les décisions que l’on repousse et qu’on ne veut pas prendre. Au contraire, il faut arrêter de fuir mais prendre son courage à deux mains et affronter ses décisions.
Pourquoi a-t-on peur de prendre ces décisions ? Qu’a-t-on peur de perdre ?
On se dit « je ne peux faire ceci, je ne peux faire cela, c’est trop difficile, ce n’est pas pour moi… » Pourquoi pas ? De quoi a-t-on peur ? De rater, d’être mauvais ? Que les autres ne nous aiment plus ? Ne nous respectent plus ? Ce sont des fausses peurs.
On a peur de prendre de grandes décisions (déménager, se marier, avoir un enfant, faire telle ou telle études, acheter un logement, quitter son travail…) car on craint de se tromper et que cela nous soit préjudiciable. Il faut se faire confiance, évaluer toutes les possibilités et décider en son âme et conscience, sans avoir trop peur des conséquences. Et quoi qu’il arrive, on prendra toujours de mauvaises décisions, c’est la vie, on fait tous des erreurs, et c’est comme cela qu’on apprend et qu’on grandit.
On peut se demander « Quel est le pire qui pourrait se produire ? ».
Pour réduire son indécision, il faut s’entraîner à prendre souvent de petites décisions, pour gagner en confiance en soi, afin d’être prêt ensuite à prendre des décisions importantes.
On peut également consulter une personne proche afin d’avoir son avis, sans pour autant les laisser choisir à notre place.
Le simple fait de désencombrer mes possessions m’aidera-t-il à évacuer mon anxiété ?
Joshua pense que l’état de nos possessions et de notre logement est une manifestation de notre état mental. Si notre logement est encombré, qu’il y a trop de choses, alors il y a aussi trop de choses dans notre tête.
Désencombrer ses possessions ce n’est pas si simple et cela nous permet d’apprendre à gérer l’inconfort.
En triant nos affaires, on apprend à s’en détacher émotionnellement, et notre vie n’en est que plus calme. On apprend à lâcher-prise.
On se sent tout de suite plus zen dans une pièce vide, où tout est bien rangé, où il n’y a pas trop de choses. C’est parce qu’on n’est pas dérangés constamment par nos possessions qui se rappellent à nous (nettoies-moi ! ranges-moi ! regardes-moi !)
Donc oui désencombrer ses possessions aide à évacuer l’anxiété. Mais comme pour tout, il ne faut pas que cela devienne une obsession, où qu’on aille trop loin, sinon on devient anxieux à propos du rangement.
Comment puis-je me débarrasser des sensations physiques d’anxiété ?
Quand on est anxieux, on est dans un état de tension, de stress. Il faut changer notre état physique, par exemple en méditant, en faisant une sieste, ou en faisant de l’exercice.
Réaliser des activités en étant concentré, en étant dans le flow, aide également, puisqu’on ne rumine plus et qu’on ne pense plus à l’anxiété. Cela peut être faire du sport, des activités manuelles, du jardinage, des activités où il faut réfléchir.
Il faut trouver ce qui nous fait vraiment peur derrière toute cette anxiété, pour traiter la cause.
Il existe aussi des techniques de respiration, comme la technique de Wim Hof ou la technique des snipers (inspirer très vite pendant 4 secondes, expirer pendant 4 secondes, et répéter 4 fois).
Peu importe la méthode que l’on choisit, il faut en choisir une et surtout s’y tenir et la faire régulièrement.
Conclusion sur le podcast Anxiété des Minimalists
Cet épisode de podcast est…super long. Il s’agit d’une discussion plus ou moins cadrée, donc ils dérivent, ils parlent d’autre chose…On a parfois l’impression qu’ils parlent de l’anxiété « banale » ressentie par tout un chacun et non vraiment des véritables troubles anxieux, mais Joshua mentionne cependant qu’il a des tocs et qu’il souffre de plusieurs phobies. Je pense quand même que certains points sont intéressants, notamment sur le lien entre désordre et anxiété, et sur la gestion de ses priorités. J’ai connu ce duo via ma passion pour le désencombrement, le tri et le minimalisme (j’ai d’ailleurs un blog sur le sujet, trier et ranger). Si ce sujet vous intéresse, je vous conseille fortement de les suivre.
Merci
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