Résumé : Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même

Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même est un livre écrit par Lise Bourbeau en 2000. Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même sont : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice.

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Bonjour à toi,

On se retrouve aujourd’hui pour le douzième résumé de mon défi fou : lire et résumer 52 contenus sur l’anxiété.

Je te propose un résumé du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même. Ce livre fait 256 pages.

La création des blessures et des masques qui empêchent d’être soi-même

Nous passons tous par les 4 étapes suivantes en grandissant :

  1. Naissance : joie d’être soi-même
  2. Peu après nous réalisons que nous ne pouvons être nous-même car cela dérange. Cette réalisation est source de souffrance pour nous.
  3. Cette souffrance engendre des crises de colère (les fameuses crises d’enfance ou crises d’adolescence)
  4. Nous nous résignons et nous nous créons une nouvelle personnalité, en devenant ce que les autres veulent que l’on soit

Ces nouvelles personnalités sont ce que l’auteur appelle les masques et il y en a 5, qui correspondent à 5 grandes souffrances (blessures). Les voici dans l’ordre chronologique de leur apparition :

  • Rejet
  • Abandon
  • Humiliation
  • Trahison
  • Injustice

En portant un masque, nous essayons de cacher ces blessures profondes et de nous en protéger. Nous devenons une autre personne et agissons différemment.

Voici les masques que nous portons :

  • Pour cacher notre blessure de rejet, nous portons un masque de fuite (personnalité fuyante)
  • Pour l’abandon, c’est le masque de dépendance (personnalité dépendante)
  • La blessure d’humiliation est cachée par le masque de masochisme (personnalité masochiste)
  • Pour cacher notre blessure de trahison, nous utilisons le masque de contrôle (personnalité contrôlante)
  • Et enfin pour l’injustice, nous portons le masque de rigidité (personnalité rigide)

Chaque être humain souffre d’au moins une de ces blessures, voire de plusieurs, mais il y a de l’espoir : il est possible de guérir.

Blessure du rejet (masque du fuyant)

Si on porte la blessure du rejet, on se sent rejeté dans son être et dans son droit d’exister.

C’est celle qui se présente le plus tôt dans la vie (avant l’âge d’1 an).

On peut souffrir de cette blessure si on était un enfant non désiré, ou si nos parents auraient préféré avoir un enfant du sexe opposé. Un enfant peut également se sentir rejeté suite à des remarques ou des émotions négatives de ses parents.

Pour éviter de souffrir de la blessure du rejet, on adopte alors la personnalité du fuyant.

Ses caractéristiques possibles sont les suivantes :

  • Corps étroit, mince, qui ne prend pas de place, incomplet (impression qu’il manque quelque chose, que le côté droit et le côté gauche sont très différents) et contracté (épaules en avant)
  • Petits visage et yeux, yeux vides, beaucoup de cernes
  • Vit dans son monde, est dans la lune
  • Enfant sage, tranquille, calme, qui cherche à fuir la maison
  • Enfant petit, fragile, surprotégé et étouffé par sa mère
  • Une fois adulte, fuit ou rejette les personnes qui l’aiment
  • Ne s’attache pas à l’argent et aux objets matériels
  • Ne ressent pas le besoin d’avoir une vie sexuelle
  • Se compare aux autres, se croit nul et sans valeur
  • Utilise souvent les mots « nul », « disparaître », « inexistant » et « panique »
  • Recherche la solitude et s’efface en groupe, parle très peu, a peur de déranger
  • A peu d’amis
  • Aime s’asseoir sur une chaise, les jambes sous les cuisses
  • Ne comprend pas pourquoi les autres l’aiment
  • Est perfectionniste
  • Fuit dès qu’il a peur ou qu’il panique
  • Sa plus grande peur est de paniquer
  • Mange peu, tendance à l’anorexie
  • Souffre de problèmes de peau, d’arythmie, de diarrhée, de problèmes respiratoires, d’allergies, d’étourdissements, d’agoraphobie ou de dépression
  • N’a pas conscience qu’il hait son père ou qu’elle hait sa mère
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La blessure de rejet est liée à la mère si on est une femme, et au père si on est un homme. C’est tout à fait normal de lui en vouloir ou de le haïr.

Si on souffre de cette blessure, cela ne veut pas dire que notre parent nous a vraiment rejeté, mais qu’on s’est senti rejeté. On cherche alors sans cesse son amour, ou l’amour d’autres personnes du même sexe. On passe de l’amour à la haine envers notre parent.

Si on continue de croire que c’est la faute des autres si on est comme ça, alors rien ne changera. On se sentira rejeté par les personnes du même sexe et on aura peur de rejeter les personnes de l’autre sexe.

Plus la blessure de rejet est forte chez une personne, plus elle s’attire des circonstances pour être rejetée ou rejeter quelqu’un d’autre.

Lise Bourbeau

Blessure de l’abandon (masque du dépendant)

On peut développer la blessure de l’abandon enfant (avant 3 ans) si nos parents s’occupent d’un nouveau-né, s’ils sont rarement présents, ou si on reste seul à l’hôpital ou chez une nounou. Nos parents ne nous ont pas vraiment abandonnés, mais on s’est sentis abandonnés.

La blessure de l’abandon est liée au parent du sexe opposé, et est souvent accompagnée d’une blessure du rejet. La peur de l’abandon se réactive face à toutes les personnes du sexe opposé.

Pour éviter sa blessure, la personne devient dépendante.

Voici ses caractéristiques possibles :

  • Corps long, mince, peu tonique, mou, qui s’affaisse, longs bras
  • Grands yeux tristes
  • Veut attirer l’attention
  • Se sent victime
  • Aime « sauver » les autres
  • Dramatise beaucoup
  • A des hauts et des bas
  • Demande l’opinion des autres avant de prendre une décision
  • N’aime pas faire des activités seul
  • Marche derrière les autres
  • Demande des conseils mais ne les suit pas forcément
  • A peur de la solitude
  • N’aime pas le mot « laisser », utilise souvent « absence », « seul » et « je ne supporte pas »
  • A peur de l’autorité
  • Pleure facilement
  • Accuse les autres de la laisser tomber quand tout va mal
  • Ne peut pas rester debout sans s’appuyer sur quelque chose
  • A besoin de toucher son conjoint
  • Est empathique
  • A besoin de beaucoup de relations sexuelles
  • Tendance à la boulimie
  • Aime les aliments mous, le pain
  • Peut souffrir du dos, d’asthme, de myopie, de migraines, d’agoraphobie, de dépression ou de maladies rares
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Blessure de l’humiliation (masque du masochiste)

Cette blessure se produit avant l’âge de 3 ans, si un enfant sent que ses parents ont honte de lui ou ont peur d’avoir honte de lui. Un enfant peut ressentir le dégoût qu’il a inspiré chez ses parents et se sentir humilié et honteux. Encore une fois, les parents n’ont pas forcément humilié volontairement l’enfant, mais l’enfant s’est senti humilié.

Cette blessure est souvent liée à la mère. On revêtira le masque de masochiste, c’est-à-dire une personne qui aime souffrir et recherche inconsciemment la douleur et l’humiliation.

Le masochiste présentes les caractéristiques suivantes :

  • Rondeurs, petite taille, gros cou
  • Visage rond, yeux ouverts et innocents
  • Aime aller lentement
  • Fait tout pour les autres, en prend beaucoup sur son dos
  • Ne se sent pas reconnu pour ses efforts
  • A peur d’avoir honte de lui ou de ses proches
  • A la mort de sa mère, se sent soulagé ou au contraire devient agoraphobique ou dépressif
  • N’ose pas s’exprimer car a peur d’avoir honte
  • Hypersensible
  • N’écoute pas ses besoins et ses envies
  • Aime faire rire les autres en riant de lui-même
  • Utilise les mots « petit », « indigne », « gros »
  • S’abaisse régulièrement
  • Se sent coupable pour tout, même s’il n’est pas responsable
  • Ressentent souvent du dégoût, pour eux ou les autres
  • A honte de sa sexualité
  • Mange beaucoup
  • Peut souffrir du dos, avoir mal aux épaules, avoir des problèmes respiratoires, avoir des problèmes aux jambes et aux pieds, au foie, à la gorge, à la thyroïde, des démangeaisons de la peau

Ce n’est pas ce que tu vis qui te fait souffrir, mais bien ta réaction à ce que tu vis à cause de tes blessures non guéries.

Lise Bourbeau

Blessure de trahison (masque du contrôlant)

Cette blessure a lieu entre 2 et 4 ans, suite au complexe d’Œdipe. Le complexe d’Œdipe est un concept inventé par Freud qui stipule que l’enfant devient amoureux de son parent de sexe opposé. Les personnes n’ayant pas résolu leur complexe d’Œdipe (attachement trop fort au parent), peuvent souffrir de la blessure de trahison. Ils se sentent trahis par leur parent de sexe opposé. Ils endossent alors le masque du contrôlant pour se protéger.

Le contrôlant respecte ses engagements, est fidèle et responsable et s’assure que les autres respectent également leurs engagements.

Ses caractéristiques sont les suivantes :

  • Haut du corps développé chez les hommes, bas du corps chez les femmes
  • Corps fort
  • Regard intense et séducteur
  • Aime montrer sa force et son courage
  • Exigeant avec lui-même et les autres
  • Aime tout prévoir et contrôler
  • Forte personnalité
  • S’affirme et pense qu’il a toujours raison
  • Agit rapidement
  • Interrompt souvent
  • Aime gagner
  • Peut devenir agressif
  • Est toujours en avance
  • N’aime pas déléguer
  • N’aime pas se confier
  • S’occupe des affaires des autres mais n’apprécie pas qu’on s’occupe des siennes
  • N’aime pas l’autorité
  • N’aime pas les surprises
  • Déteste les mensonges et la triche, chez les autres
  • Tient à sa réputation
  • A peur de l’engagement et de prendre des décisions
  • A peur de la dissociation, de la rupture et du reniement
  • Utilise souvent les mots « as-tu compris ? », « je le savais » et « dissocié », « je suis capable », « confiance »
  • Mange rapidement
  • Peut souffrir de problèmes aux genoux, du système digestif et d’herpès buccal

Blessure d’injustice (masque du rigide)

Un enfant développe cette blessure entre 4 et 6 ans, avec le parent du même sexe, qu’il trouve autoritaire, critique, sévère. Il pense ainsi qu’il ne peut pas s’exprimer et être lui-même.

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L’enfant se coupe alors de son ressenti et devient rigide.

Voici quelques-unes de ses caractéristiques :

  • Croise souvent les bras
  • Corps droit, rigide, parfait
  • Vêtements serrés, noirs
  • Mâchoire serrée, cou raide
  • Jambes et bras tendus
  • Perfectionniste
  • Envie les autres
  • Optimiste
  • Ne demande pas d’aide
  • Ne montre pas ses émotions
  • A peur de l’autorité et de se tromper
  • Exagère en parlant : jamais, toujours, très
  • Dit « ce n’est pas clair »
  • Veut être parfait, essaye de se contrôler, se créé des obligations tout seul
  • Doute de ses choix
  • A du mal à se reposer et à ne rien faire
  • Ne connaît pas ses limites
  • Doit mériter ce qu’il lui arrive
  • Se sent redevable quand on lui offre quelque chose
  • Aime les intérieurs rangés et ordonnés
  • Est souvent stressé
  • N’est jamais malade, résiste à la douleur et en est fier
  • Ressent beaucoup de colère contre les autres
  • Ne montre pas son affection
  • N’aime pas qu’on le touche
  • Se compare aux autres
  • A peur de la froideur et de l’insensibilité
  • Aime le mérite, l’honneur, les titres
  • Aime les aliments salés et croustillants
  • Peut souffrir de raideurs, de tensions, de burn-out, de torticolis, de constipation, de crampes, de circulation, de peau sèche, de psoriasis, de nervosité, d’insomnie

Les personnes souffrant d’une blessure d’injustice souffrent généralement aussi d’une blessure de rejet.

Guérison des blessures qui empêchent d’être soi-même et transformation des masques

Guérir les blessures

La 1ère étape consister à reconnaître nos blessures, avant de les accepter. Accepter ne veut pas dire être d’accord, mais regarder et observer.

Nous n’avons pas besoin de changer, nous devons juste guérir de nos blessures.

Il faut se pardonner soi et ses parents.

Prenons conscience de nos blessures dès qu’elles se manifestent dans notre vie : « j’ai réagi comme cela car cette personne a réveillé ma blessure de … ».

L’auteure conseille de faire le bilan le soir de la journée écoulée, en notant les masques que nous avons utilisés, et ce que nous avons ressentis.

Les blessures intérieures se guérissent de la même manière que les blessures physiques : avec du temps, de l’amour et de l’acceptation. Cela n’avance à rien de souhaiter les faire disparaître. On peut se sentir reconnaissant pour nos blessures, car elles nous permettent d’avancer vers la connaissance de nous-même. Aucune transformation n’est possible sans acceptation.

Réalise que ce que tu crains des autres ou ce que tu leur reproches, tu leur fais aussi, ainsi qu’à toi-même.

Lise Bourbeau

Guérir nos masques

Il est également important de reconnaître et d’accepter nos masques, puis de les laisser tomber. Nous pouvons survivre sans.

Pour guérir de nos blessures et abandonner nos masques, il faut passer par 4 étapes :

  1. Devenir conscient de nos masques
  2. Eprouver de la colère ou de la résistance en découvrant nos blessures. Accuser les autres de nos souffrances.
  3. Se donner le droit d’avoir souffert et d’en avoir voulu à ses parents. Ressentir la souffrance que nous avons vécue enfant. Ressentir de la compassion pour la souffrance de nos parents, qui ont souvent souffert
  4. Abandonner les masques. On redevient soi-même et on s’aime et on s’accepte pleinement.

T’aimer, c’est donc te donner le droit de parfois blesser les autres en les rejetant, en les abandonnant, en les humiliant, en les trahissant ou en étant injuste envers eux, malgré toi.

Lise Bourbeau

Mon avis sur Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même

Ce livre est un peu spécial à lire. J’ai volontairement omis tous les passages un peu mystiques, sur la réincarnation des âmes dans mon résumé. Cependant, le descriptif des 5 blessures qui empêchent d’être soi-même est assez intéressant et je pense que chaque personne peut au moins se retrouver dans une blessure. Cela ne peut pas faire de mal d’en prendre conscience et de travailler dessus.

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3 réflexions sur “Résumé : Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même”

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  2. Galland

    Bonjour, j’avais les symptômes de l’anxiété depuis mon plus jeune âge, sans savoir ce que c’était. Ça a passé à l’adolescence, des peurs restaient mais j’ai repris confiance en moi. Tout s’est effondré depuis 2015, lors du décès de mon père, depuis je ne peux plus passer sur les ponts à pied, les autoroutes. Et c’est la que j’ai enfin pu mettre un nom sur mon problème qd j’étais enfant, à 36 ans. Je suis suivi par un psychiatre, j’ai un traitement, j’ai une famille ou l’on s’entend parfaitement bien mais des qu’il y a un problème relationnel au travail, au sport, je fuis. Je refais de la musique, ce qui m’avait sauve pdt mon adolescence et je pense qui va a nouveau m’aider. Je suis sceptique sur la méditation, je n’y arrive pas.

    1. Delphine

      Bonjour, il n’y a pas d’échec ou de succès en méditation. C’est normal de penser, d’avoir du mal à se concentrer. Le but de la méditation est simplement d’observer ses pensées, et pas de ne pas avoir de pensées

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